DES TERRITOIRES SOLIDAIRES
Pour équiper l’ensemble de l’Ardèche et de la Drôme en très haut débit et emmener la fibre dans chaque foyer, 467 millions d’euros seront nécessaires. Cet investissement important, à la hauteur des enjeux, est partagé par les Départements de l’Ardèche et de la Drôme, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, et les intercommunalités du territoire, avec le soutien de l’État et de l’Europe.
1 500 EUROS PAR LIGNE À CONSTRUIRE
Le projet ADN se réalise grâce à une forte mobilisation publique, depuis l’échelon européen jusqu’à l’échelle la plus locale.
La solidarité est le mot d’ordre : certains territoires sont en effet plus difficiles à couvrir, et donc demandent plus d’investissements financiers. Les collectivités ont donc décidé de mettre en place un mécanisme de financement dit de « péréquation », entre zones rurales à faible densité d’habitat et zones plus denses.
La participation de chacun des financeurs est calculée sur la base d’un montant unique par foyer ou site à raccorder de 1500 €, quel que soit le coût réel des travaux.
UN DÉPLOIEMENT PROGRESSIF
Parce que le projet est ambitieux et complexe, les travaux seront échelonnés dans le temps. ADN et les collectivités ont choisi d’intervenir selon deux grands principes : solidarité et efficacité économique :
- en priorité sur les secteurs en zone « grise », où les débits sont particulièrement faibles (moins de 4 mégabits/seconde) ;
- en déployant par poche de 2 000 foyers minimum, pour « attirer » les opérateurs.
DIDIER-CLAUDE BLANC, PRÉSIDENT D’ADN, CONSEILLER RÉGIONAL AUVERGNE-RHÔNE-ALPES
LE PLAN FRANCE TRÈS HAUT DÉBIT
Sur le territoire national, c’est le Plan France Très Haut Débit qui encadre le déploiement du très haut débit. Il vise à couvrir intégralement la France en très haut débit, via un mix technologique entre fibre optique, 4G et modernisation des réseaux. ADN a choisi un objectif plus ambitieux du 100% fibre pour l’Ardèche et la Drôme.
Lancé au printemps 2013, le plan national repose sur un investissement de 20 milliards d’euros en dix ans, partagé entre les opérateurs privés en zones conventionnées et les collectivités territoriales (zones d’initiative publique). Son pilotage a été confié par le Gouvernement à l’Agence du numérique.
Dans les zones d’initiative publique, l’État soutient financièrement les investissements des collectivités territoriales par le biais de subventions ou de prêts bonifiés. ADN bénéficie ainsi d’une enveloppe de 146,9M€.